Dans son édition régionale d’hier (12 février), le Bourgmestre de Dison s’étale sur la possibilité d’un 9e mandat de maïeur… Pour Ecolo Dison, il est temps d’un renouveau !
Tout d’abord, par cette déclaration, le Bourgmestre revient sur sa promesse de 2012 de ne plus se représenter. Il dévalorise encore une fois la parole politique à l’égard du citoyen. Tout est permis lorsqu’il s’agit d’engranger des voix, nous n’apprenons rien sur la manière du Bourgmestre de faire de la politique.
Ensuite et surtout, ce que semble oublier M. Ylieff, c’est que son éventuel 9e mandat dépendra du résultat des élections ! C’est à dire du choix des Disonais lors des prochaines élections. Les résultats du parti socialiste sont en baisse depuis les deux dernières élections communales. Pour la première fois en 2012, et même s’il a gardé la majorité des sièges au Conseil communal, le PS est passé sous la barre symbolique de 50 % des voix. Les Disonais sont chaque jour plus nombreux à critiquer l’emprise du parti socialiste sur la commune, et chose nouvelle, à oser le dire et l’exprimer dans les urnes.
A chaque Conseil communal, par ses propositions constructives et audacieuses, Ecolo montre qu’il y a d’autres possibles, des alternatives crédibles à la gestion socialiste à Dison. Que gérer la commune sans le PS est possible.
De plus, Dison est une des communes les plus jeunes de l’arrondissement verviétois. Cette jeunesse doit être sa force. Où est représentée cette jeunesse ? Qui la comprend lorsqu’elle réclame du travail ? Qui la comprend lorsqu’elle parle d’économie collaborative et de logiciels libres ? Notre futur candidat Bourgmestre de 77 ans qui a travaillé toute sa vie, a connu le plein-emploi durant les 30 glorieuses et qui se fait imprimer ses courriels ?
Enfin, c’est surtout une question de principe. Le pouvoir politique doit être partagé et exercé par le plus grand nombre de personnes possibles. Chez Ecolo, nous tentons d’appliquer ce principe avec nos règles sur le non-cumul des mandats. Nous avons un besoin urgent de démocratie. Une démocratie qui fait cruellement défaut à Dison.